jeudi 27 septembre 2018

Vivre ma Ville ! Par les professeurs de Lettres de l'Université de Bamako

Marseille


   Marseille est de loin ma ville préférée de France. C’est à Marseille qu’il y a les calanques, Notre Dame de la Garde, le Vélodrome. C’est là que souffle le mistral et c’est là que sont fabriqués les savons de Marseille et la bouillabaisse.
  La vie à Marseille est sans pareil, les habitants y sont accueillants et la ville est elle-même très belle.   L’histoire de la ville, la mer, le soleil, les températures douces en hiver, l’humour, la joie de vivre et j’en passe sont entre autres caractéristiques de ma vie marseillaise. Par-dessus tout ces trésors, ce qui m’a le plus touché à Marseille , c’est le respect de l’autre.

Marseille, le 25/09/2018
Youssouf Diakité

Bamako

  Dans la ville des trois caïmans, il y a le soleil, la chaleur humaine, l’ambiance autour du thé, au bord des terrains de football. Bamako, c’est le brouhaha des femmes dans les marchés, c’est la discussion dans les « sotrama », c’est aussi les jeunes sur les « Jakarta ». Bamako c’est le fleuve Djoliba traversant la ville en deux, comme un gros serpent ; c’est la colline de Koulouba au-dessus de la ville, comme un ange gardien. Il est clair que la vie y est belle.
Mamadou Dia



La fête en ville

  Tous les ans, le 22 septembre, les Maliens célèbrent la fête nationale. Cette fête nationale ressemble beaucoup à celle du 14 juillet en France. Un défilé est organisé, des bals sont aussi organisés dans les villages. Mais, c’est à Bamako, la capitale, que la célébration est la plus grande. Tout le monde part assister au défilé, et l’on attache des drapeaux partout dans la ville. On peint même le tronc des arbres aux couleurs nationales (comme en France). 
  Ce jour, on rend hommage aux personnes qui ont travaillé pour la naissance du Mali, aux héros nationaux. Chaque année, c’est un plaisir pour moi d’assister à la fête du 22 septembre à Bamako. J’ai aussi assister une fois à la fête du 14 juillet sur les Champs Elysées, c’était magnifique qui m’a rappelé celle que je voyais chaque année à Bamako depuis mon enfance.

Karim Sountoura

Marseille ! Marseille ! Quelle belle ville.

  Si tu veux voir une belle ville, rends-toi à Marseille. Tu découvriras des lieux magnifiques comme la Provence, les calanques, la lavande. Si tu veux visiter une belle ville rends-toi à Marseille, la magnifique, la majestueuse, la vibrante.
Marseille c’est la ville cosmopolite, la ville multiculturel ouverte à tous.
  C’est aussi la ville de la navette, de la bouillabaisse, de la rosé de vin.
  Marseille c’est aussi la ville de Notre Dame de la Garde et du stade vélodrome.

Ousmane Ag Namoye Mali




Saint Pétersbourg

  J’aime beaucoup être à Saint Pétersbourg, en Russie. C’est une ville pittoresque située sur la Neva (le fleuve) donc confortablement arrosée au point de se transformer en certains endroits en îlots reliés entre eux par des multitudes de ponts, dont certains sont capables de s’élever vers minuit pour laisser passer les bateaux en direction ou en provenance des villes situées, sur la mer baltique.
  Les habitants de Saint Pétersbourg ressemblent beaucoup aux Marseillais c’est-à-dire hospitaliers, solidaires, ouverts sur le monde et très fiers de leur cité, qui est passée de capitale de l’Empire Russe, à celle de l’URSS avant de devenir la Venise du Nord. Saint Pétersbourg est la ville touristique par excellence, c’est la plus européenne de la Russie. Il y a beaucoup de palais, de théâtre, de musées (Hermitage), de librairie et d’universités. Le moment idéal de la visiter est l’été, entre fin juin et début septembre, une période qui coïncide avec les nuits blanches, durant lesquelles le soleil efface la nuit pour le grand bonheur des noctambules et touristes curieux.

Aboubacar Abdoulwahidou Maïga

Fès...

  C’était en 2004, je venais d’arriver au Maroc, à Fès particulièrement, je connaissais à peine la ville. Un jour alors que nous revenions du marché de Narjiss (Quartier de Fès), mes amis et moi avions pris un raccourci malgré quelque réticence. Pendant que nous discutions bruyamment sur le chemin du retour, nous nous éloignions petit à petit de la voie qui menait à Narjiss.
  A notre grande surprise, notre raccourci était en fait devenu un détour. Au moment où nous nous rendions compte de notre erreur, il était trop tard : nous venions d’arriver dans un endroit qui semblait interdit aux noirs. Nous étions effrayés, effarés ! Malgré la rapidité avec laquelle nous avions décidé de nous en éloigner, les projectiles de quelques badauds qui nous avaient aperçus, ne nous avaient pas épargnés. Nous avions d’abord essayé de marcher un peu plus vite. 
  Cependant lorsque nous avions su qu’ils ne lâchaient pas, personne n’a dit à personne de prendre ses jambes à son cou.
  Depuis ce jour, lorsque j’arrive dans une ville que je ne connais pas, je fais très attention aux endroits que je fréquente puisqu’une ville peut être constituée d’individus très différents : des gens bons comme des gens malfaisants, des gens bienveillants comme des gens malveillants, des xénophiles comme des xénophobes… ! 

Abdoul Karim CAMARA

Marseille, la ville historique

  En séjour à Marseille à l’Alliance Française pour le renforcement des capacités dans l’enseignement du français, je fus séduit par la chaleur humaine de cette ville cosmopolite.
  Marseille, la ville  qui exerce sur vous une pression magnétique, vous prend et ne vous lâche plus. 
 Marseille, la ville des calanques, la ville interculturelle, la ville des monuments historiques se dresse comme ville altière prête à s’ouvrir au monde. 
  Marseille avec son Vieux Port qui jouxte le Panier, restera à jamais graver dans ma mémoire. La vue des navires de toutes dimensions ancrées, tanguant sur les ondes douces comme pour souhaiter la bienvenue à tous les citoyens du monde. Le Vieux Port me rappelle mon grand-père de retour de la deuxième guerre  mondiale qui ne cessait de me narrer certains épisodes de son passage en France. 
  J’étais tout petit et je n’avais imaginé qu’un jour je verrai ce port un beau matin ensoleillé de septembre 2018.
   Marseille, avec l’Hôtel de ville qui se mire dans les eaux du Vieux Port comme pour donner une légitimité sans faille à cet endroit de la ville magnifique. En prenant de la hauteur, je découvris le Panier, le quartier des indigents,  jadis tant redouté, est convoité de nos jours car il est devenu un musée, a vu beaucoup d’intellectuels de renoms comme Jean-Claude IZZO. Il abrite la Vieille Charité depuis 1729 pour témoigner toute la générosité de ses habitants.
  Ceci est un témoignage de mon passage à Marseille. Oh! Marseille!
Dr N’Bégué KONÉ, Enseignant Chercheur Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (MALI).

Marseille le 26 septembre 2018.

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